Friday, December 21, 2012

Mirage 2000-5: Premier envol

C'est hier que, pour la première fois, j'ai décollé avec le Mirage 2000-5 de Rollus. Premier vol pour un exercice basique: le tour de piste.

J'ai donc à nouveau pris place dans ce superbe appareil pour mon plus grand plaisir.
Aucun problème pour le mettre en route, je commence à bien connaitre mon cockpit et les check-lists associées.
Une fois pris connaissance de l'ATIS sur Le Havre - Octeville LFOH, je sais que la piste en service est la 22. J'en profite pour caler ma fréquence ILS pour l'atterrissage : 109.50. Le circuit s'effectuera en main droite.


Au taxi

Une fois au point de station, j'effectue les dernière vérifications, je retire la sécurité empêchant de relever le train d'atterrissage et je m'assure de bien connaître toute la procédure de décollage. Je demande alors l'autorisation de décollage et je m'avance pour maligner.

Aligné, prêt à décoller
 Une fois en ligne, je vérifie que mes instruments m'indiquent bien le bon cap: en occurrence 226°. Puis je pousse les gaz à 100% tous freins serrés. Une fois à pleine puissance sèche, je lâche le frein et enclenche la post-combustion. C'est parti...

L'avion accélère très rapidement. Arrivé à 130 nœuds, je tire sur le manche pour effectuer ma rotation. Je ne dois pas tirer assez fort car la vitesse monte encore jusqu'à 150 nœuds avant que l'appareil ne prenne l'air. Toutefois, vaut mieux ne pas tirer trop fort car au delà de 15°, l'arrière risque de toucher.
Cela se passe tellement vite qu'il est assez difficile de savoir à quelle vitesse exactement j'ai quitté le sol.

En l'air

Après le décollage


Dès que je suis sûr de ma vitesse verticale, je rentre le train, bien avant de dépasser les 260 nœuds. Ce qui arrive très vite en fait.

Train rentré
 Une fois les 250 nœuds atteints, je réduis les gaz afin de couper la post-combustion et je poursuis mon ascension vers les 2000 pieds en poussée sèche. Dans le même temps, j'effectue mon virage par la droite pour mettre le cap au 040°, directement en vent-arrière.


En virage sur fond de la cité portuaire.

A ce point, je réduis complètement les gaz afin de garder une vitesse proche des 300 nœuds, comme indiqué dans les procédures.

Il est rapidement temps de virer à nouveau à droite pour venir accrocher l'ILS et se présenter en finale.

En virage vers la finale

Une fois dans le faisceau, je suis un peu surpris par l'affichage de mon HUD qui change de celui du 2000N et avec lequel il va falloir que je me familiarise. 
De plus j'ai un gros problème de fluidité lorsque je me rapproche du sol: je parviens à peine à 12 images par seconde et je descend même sous les 10 images par seconde en courte finale. Ce n'est vraiment pas l'idéal pour effectuer un bel atterrissage. J'espère sincèrement que cet appareil n'est pas trop gourmand en ressource pour ma pauvre petite configuration. 
J'effectuerai de nouveaux essais en changeant, par exemple, l'affichage de certains MFD. Je serai vraiment déçus de ne pas pouvoir profiter de ce magnifique add-on...

Il me faudra ainsi effectuer une remise de gaz avant de réussir un atterrissage tolérable au second passage.

Bilan de la séance: il me reste encore beaucoup de chose à apprendre sur l'appareil et son pilotage. Tout n'est encore que très imprécis dans mes manœuvres et certains mode de fonctionnement du HUD m'échappent encore.

A poursuivre...


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