C'est pour une longue séance de vol que je décolle ce jour car le programme est chargé. Je décolle de
Le Havre - Octeville LFOH en fin d'après-midi. En attendant la tombée de la nuit, je vais poursuivre ma familiarisation avec l'
OV-10A Bronco en effectuant une série de décrochages à plat puis je commencerai ma première leçon de voltige. Une fois la nuit tombée, enfin, je remonterai le cours de la Seine jusque
Rouen - Vallée de Seine LFOP afin de voir la scène Haute-Normandie VFR de nuit.
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Au taxi au Havre |
Une fois en l'air, je me place au dessus de la mer pour commencer mes premiers exercices de décrochage.
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La ville du Havre |
Je monte à 4500 pieds pour garder une marge de sécurité. Le but est de voir les différentes vitesses de décrochage à plat selon la configuration des volets.
Je vous passe les détails des tests, je me cotenterai de publier quelques photos prises à l'instant critique.
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Décrochage au dessus d'Antifer |
Ci-dessous, par exemple, on voit qu'avec trois crans de volets de sortis, on décroche un peu au-dessus de 80 nœuds.
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Vue du cockpit |
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Avec une incidence supérieure |
Bien sûr, je ne cherche pas ici à déterminer précisément les vitesses de décrochage de l'appareil en fonction de sa configuration. Mon but est simplement de mieux me familiariser avec l'engin afin de mieux le sentir. En effet, n'ayant pas la documentation adéquat, j'ai rencontré de grosses difficultés au départ à poser l'avion. Celui-ci devenant très instable à basse vitesse avec le train sorti.
Après plusieurs minutes d'exercice, je passe maintenant à la deuxième partie de mes exercices: la voltige.
Pour ces leçons, je me baserai sur un document trouvé sur internet:
"Notes pour aborder la voltige aérienne" de
Patrick Gigot. Disponible sur
France Voltige à cette adresse:
http://www.france-voltige.org/Docs/Petit_Gigot.pdf
La première étape lorsque l'on veut faire de la voltige c'est de maîtriser le vol en pallier, point de départ et d'arrivée de chaque figure. La vitesse d'évolution dépend de l'appareil et l'altitude minimale est de 2500 pieds. Une fois à ce stade, on compense l'appareil une bonne fois pour toute et l'on n'y reviendra plus.
Premier exercice de voltige: le vol sur le dos. Comme pour le vol sur le ventre, il faut trouver un repère cockpit sur lequel aligner l'horizon.
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Sur le dos |
Prochain exercice: les virages sur le dos. Le point clef de cette manœuvre c'est la correction selon l'axe des lacets. Il faut surtout ne pas se tromper de bille: celle pour le vol sur le dos n'est pas la même.
Le virage à plat dans cette position n'est vraiment pas évident et il va falloir le pratiquer souvent.
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En virage dos |
Le temps de répéter la manœuvre dans un sens et dans l'autre et le soleil arrive enfin à l'horizon. Je vais donc passer à la phase suivante: une navigation VFR à destination de
Rouen - Vallée de Seine LFOP en suivant le fleuve. Mais, avant de partir, je vais me poser à
Deauville - Saint Gatien LFRG afin de refaire le plein en carburant.
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Intégration en vent-arrière |
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A la soute à carburant |
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Décollage |
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Et c'est reparti... |
Je commence par m'élever jusqu'à 9500 pieds pour observer le paysage de haut.
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Le Havre de nuit |
Grosse déception, il n'y a pas d'éclairage au sol. De même les installations industrielles, en réalités si lumineuses sont ici dans un black-out complet. C'est dommage...
Évidemment, vu la qualité du travail fournit pour la scène de jour, il ne s'agit ici que d'un détail. Mais qui sait, peut être qu'un courageux développeur lit ces lignes...
Je pique alors vers le sol pour me rapprocher du décors afin de vérifier que cela n'est pas dû à un problème de distance.
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Plongeon vers le sol |
Rien à faire, les villes ne s'éclairent pas. Tant pis, je reprend mon voyage avec le pont de Normandie puis la zone industrielle de
Notre-Dame-De-Gravenchon.
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Le pont de Normandie |
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Notre Dame de Gravenchon |
Je remonte rapidement le cours du fleuve et j'arrive à Rouen. Toujours dans le noir bien sûr.
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Rouen |
Je contourne la ville par le Nord et je viens m'inscrire dans le circuit d'aérodrome derrière un trafic en final. Le temps de faire une boucle pour le laisser atterrir et je me représente en final. Mais il n'a pas encore eu le temps de dégager la piste et je suis bon faire une remise de gaz.
Encore un tour du circuit et je peux enfin atterrir en toute sécurité. Je dégage rapidement la piste et roule vers le parking après un vol d'une heure quarante riche en leçons. J'ai bien mérité du repos...
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Au taxi |
Voici la trace du vol à laquelle j'ai retiré toute la partie exercice. Celle-ci rendrait le tout trop brouillon.
Suite à ce vol je poursuivrai les leçons de voltige au dessus de la Haute-Normandie en variant peut être les avions. Je pense notamment au
Pilatus PC9 qui s'adapte particulièrement à cet exercice dans un contexte plus militaire.
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